Le sénat vient de voter le report des zones ZFE de 5 ans, rendant l’application à 2030 et permettant aux collectivités locales de s’organiser.
Cette mesure aussi bien louable dans le fond, que discutable dans la forme, limitant la circulation de certains véhicules dans des zones précises, devait être instaurée en 2025 dans certaines métropoles de plus de 150 000 habitants.
A ce jour uniquement, quatre grandes villes françaises sont concernées, Lyon, Grenoble, Paris et Grand Paris, mais le dispositif est censé s’étendre à d’autres agglomérations. Ainsi, Aix-Marseille, Toulouse, Montpellier, Strasbourg et d’autres mettent actuellement en place cette mesure, à terme d’ici 2025, toutes les villes de plus de 150 000 habitants auront l’obligation de créer des ZFE.
Une application en 2030
Dans un souci d’implication des collectivités locales et d’acceptabilité de la population, les sénateurs ont allongé le calendrier de la mise en place des zones ZFE. Ainsi la date d’interdiction de circulation des véhicules Crit’air 3 et supérieurs serait décalée de 2025 à 2030.
De plus, les ZFE seront aussi soumises à des critères de densité de population pour que ces dernières restent des zones limitées au coeur des métropoles et ne s’étendent pas trop pour ne pas pénaliser les populations vivant à la périphérie des grandes villes.
Une victoire pour les associations
Il est évident qu’une telle mesure se heurte à une certaine réticence de la part de la population. Heureusement plusieurs associations, comme l’association 40 millions d’automobilistes ou la FFVE militent pour une mise en place plus progressive et la prise en compte de cas particuliers comme les voitures anciennes.